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BO DU 14 MARS 2024
supérieures en classe de terminale de baccalauréat professionnel
ABSENCE DES PROFS !!??
Selon une étude de la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGFAP), citée par la Cour des comptes, les enseignants ne sont pas souvent absents.
En effet, ils sont moins en arrêt maladie que les autres agents de la Fonction publique d’État- et moins absents aussi que les salariés du privé !
La proportion d’absents au moins un jour au cours d’une semaine s’établit ainsi :
3,2 % d’agents de la Fonction publique d’État hors enseignants
5,1 % d’agents de la Fonction publique territoriale
4,6 % d’agents de la Fonction publique hospitalière
3,9 % de salariés du privé.
La perception des absences de profs par la société ne reflète pas la réalité des chiffres.
Cette perception est faussée par la désorganisation de l’Éducation nationale et les politiques de restriction budgétaire qui font qu’en effet, des milliers d’heures de cours sont perdues, faute de remplacements. Et les parents ou les élèves ne sont pas forcément au courant, mais un prof « absent » de sa classe n’est pas forcément un prof en arrêt :c’est peut-être un enseignant en formation ou un enseignant qui répond à une convocation pour un jury, une correction, etc.
Absences que notre nstitution pourrait anticiper, mais elle ne le fait pas, souvent par manque de moyens.
Aussi, si le service public n’est plus rendu, Madame la Ministre de l’Éducation nationale, ce n’est pas de la faute de ces profs finalement pas si « tire-au-flanc » que cela… mais c’est bien à cause des manquements et des choix de gouvernement.
mOBILISATION MASSIVE LE 1er fEVRIER 2024
La nouvelle ministre Amélie Oudéa-Castéra, par son entrée en matière démontre, qu’elle se soucie peu de la défense de l’École publique. L’enseignement professionnel, qui en est une spécificité, est sans aucun doute encore plus éloigné de ses préoccupations.
Pour la CGT Éduc’action, le SNETAA, le SNUEP-FSU, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNALC, SUD éducation et la CNT-FTE, la mise en place de cette réforme, dès la rentrée 2024, sur l’ensemble des niveaux du bac professionnel est brutale et irresponsable. La suppression de 170 heures de cours pour nos élèves est inacceptable et va entraîner une baisse conséquente des dotations horaires. De plus, avec la désorganisation complète de la classe de terminale bac pro, année pourtant cruciale pour l’obtention du diplôme, C. Grandjean a orchestré le basculement de nos métiers et des lycées pros vers du formatage à l’emploi. La volonté d’élaborer la carte des formations en fonction des besoins locaux d’emplois va dans le même sens. À terme les suppressions de postes et les reconversions forcées vont se multiplier, et notre statut sera remis en question.
Alors que le texte transformant la grille horaire de bac pro et supprimant des heures de cours a été rejeté massivement lors de la séance du Conseil supérieur de l’Éducation du 8 janvier (52 contre, 17 abstention, 0 pour !), l’arrivée des premières dotations horaires dans les établissements confirme son application. Pour autant, nous sommes déterminé·es à faire reculer cette réforme libérale et à imposer un véritable dialogue social concernant l’avenir du lycée professionnel.
C’est pourquoi la CGT Éduc’action, le SNETAA-FO, le SNUEP-FSU, le SNES-FSU, le SNEP-FSU, le SNALC, SUD éducation et la CNT-FTE appellent les collègues des lycées professionnels à se mobiliser massivement le 1er février 2024 et à rendre visible, ce jour-là, par des initiatives locales, les revendications pour la défense de la voie pro.
FERMETURE BTS MECP A REFFYE TARBES
Aujourd’hui mardi 16 janvier 2024 se réuni le CSA Académique qui doit se prononcer sur l'avenir de ce BTS.
Cette formation post bac représentent une réelle opportunité en termes de poursuite d’études pour les élèves de ce lycée professionnel.
Les personnels du LP Reffye de Tarbes se mobilisent afin de contester cette décision unilatérale.
Vous trouverez ci-dessous différents liens concernant la mobilisation contre cette fermeture du BTS MECP.
Le SNETAA-FO et sa fédération la FNEC-FP-FO soutien cette mobilisation et accompagne tous les personnels dans cette démarche.
FORFAIT MOBILITE DURABLE
La collecte des demandes s’effectuera par le biais de la plateforme numérique COLIBRIS.
- aux AESH/AED rémunérés par les lycées mutualisateurs : Déodat de Séverac - Toulouse ou Rascol - Albi (se référer, si besoin à son bulletin de salaire). Une information spécifique destinée à ces personnels sera communiquée aux établissements employeurs par la direction des personnels d'appui à la scolarité (DPAS).
- à tout personnel non rémunéré par un service académique de Toulouse (se référer, si besoin à son bulletin de salaire).
rEFORME VOIE PRO : TOUS EN GREVE!
Une mobilisation d’ampleur le mardi 12 décembre pour exiger le retrait de cette réforme des lycées pros.
REFORME VOIE PRO : COMMUNIQUE
ATTENTAT LYCEE aRRAS
REFORME VOIE PRO : GRANDE VIGILANCE !!
Le Président de la République, voulant tourner la page de la réforme des retraites qui le malmène depuis 3 mois, a choisi de présenter le jeudi 4 mai « sa » vision de l’enseignement professionnel et d’en proposer « sa » réforme. Encore une nouvelle après celle de Blanquer qui n’aura tenu que le temps d’une promotion d’élèves et celle de Grandjean qui a duré moins d’un an. C’était avant tout un exercice de communication bien préparé dans lequel chacun savait ce qu’il avait à dire, à faire. Volontaires désignés, enseignants, élèves avaient répété leur intervention.
Mais qu’en est-il exactement ?
Pour avoir plus d’informations sur cette réforme, il faut lire le dossier de presse et les 12 mesures pour le lycée professionnel. On constate qu’en grande majorité ce qui est prévu pour la rentrée 2023 ne concerne que les lycées volontaires. Cela nous laisse un peu de temps pour analyser ces propositions et préparer notre réponse. Nous avons montré lors de la mobilisation contre la réforme Grandjean que nous étions prêt à nous battre pour défendre l’enseignent professionnel sous statut scolaire, public et laïque au sein de l’École de la République, ses élèves et ses personnels
Un point inquiétant.
Dans le dossier de presse un point a soulevé une grande inquiétude chez tous les PLP : la fermeture des formations qui ne sont pas suffisamment « insérantes » ; les sections tertiaires étant principalement mises en avant. Ces inquiétudes sont légitimes et nous devons être très vigilants sur la carte des formations mais ce n’est pas le Président de la République qui décide des ouvertures et fermetures de formations. La carte des formations est de la responsabilité des Régions. L’état porte des demandes mais ce sont les Régions qui décident. Peut-on imaginer que la Région Occitanie va répondre favorablement la demande du Président de la république de fermer 102 places dans les sections « commerce » des académies de Montpellier et de Toulouse et financer des ouvertures de sections industrielles, du BTP et en réseau informatique pour la rentrée 2023 ?
Si pour la rentrée 2023, la mise en application des « désirs » du Président de la République semble difficile, il faut rester très attentifs à ce qui sera proposer pour la rentrée 2024.
Si vous avez dans vos établissements un changement de l’offre de formation, contactez-nous très rapidement.
Le SNETAA-FO continue de défendre l’enseignent professionnel sous statut scolaire, public et laïque au sein de l’École de la République et mettra tout en œuvre pour combattre les mesures inacceptables de cette contre-réforme.
Vous pouvez compter sur le SNETAA-FO !
Vous pouvez répondre au questionnaire en ligne sur les 12 mesures de la réforme.
QUESTIONNAIRE SUR LES 12 MESURES
FORFAIT MOBILITE DURABLE
- Vélo personnel ou en location (mécanique ou électrique)
- Covoiturage (en tant que conducteur ou passager)
- Trottinettes et patinettes électrique, gyropodes, monoroues, hoverboards (engins ne dépassant pas 25 km/h, moteurs non thermiques)
- Transports publics, hors abonnements.
- 100 € lorsque l'utilisation du ou des moyen(s) de transport éligible(s) est comprise entre 30 et 59 jours ;
- 200 € lorsque l'utilisation du ou des moyen(s) de transport éligible(s) est comprise entre 60 et 99 jours ;
- 300 € lorsque l'utilisation du ou des moyen(s) de transport éligible(s) est d'au moins 100 jours.
RESULTATS ELECTIONS PRO 2022
COMMUNIQUE dU SNETAA-FO
DE PAUVRES PARENTS QUE LE POUVOIR SOUHAITE GARDER « INVISIBLES » !
Tout cela pour cela ?
Aucune garantie n’a été donnée : ni les emplois, les postes de PLP ! Ni pour le gel des fermetures des lycées parisienset ceux du Grand-Est ! Aucune garantie pour un avenir pour nos jeunes qui ne soit l’apprentissage quand les entreprisesne veulent pas de « ces jeunes-là ».
aPPEL A LA GREVE DU JEUDI 17 NOVEMBRE 2022
SAMEDI 19 NOVEMBRE : TOUS A PARIS!!!
LA REVANCHE DE L'ENSEIGNEMENT PROFESSIONNEL?
Jean-Marc Foissac, membre du conseil national SNETAA-FO, est invité du 18.30 de France 3 Occitanie pour parler de l’état de l’enseignement professionnel et de l’apprentissage. Une emission à redécouvrir en replay !
FAQ COVID-19 : 02 JANVIER 2022
Vous trouverez avec le lien ci dessous le FAQ Covid - 19 mis à jour le 02/01/2022
Télécharger la Foire aux questions Janvier 2022 ...
VERSEMENT IFP TITULAIRES 2CA-SH OU CAPPEI
Pour rappel, l’IFP (indemnité de fonction particulière) est versée aux enseignants titulaires du 2CA-SH ou du CAPPEI, qui assurent au moins un demi-service dans l’enseignement spécialisé et adapté (décret n°2017-966 du 10 mai 2017 et arrêté du 10 mai 2017 qui s’y rapporte). Elle est d’un montant annuel de 844,19 euros (soit une indemnité mensuelle de 70,35 euros).
AMENAGEMENT CLASSE DE TERMINALE : RENTREE 2021
Aménagements de la classe de terminale du baccalauréat professionnel : co intervention, atelier de philosophie et modules de poursuite d'études et de préparation à l'insertion professionnelle.
Télécharger le BO du 15 avril 2021...
EXAMENS DE JUIN 2021: LES DERNIERES PRECISIONS
Face à l’inquiétude et aux nombreuses questions soulevées par nos collègues, le SNETAA-FO a demandé que des explications claires soient rapidement apportées aux PLP, avant même la sortie officielle de ces textes prévue début juin. En effet, il n’est pas admissible que nos collègues et donc les élèves débutent les examens sans en connaître les modalités générales.
Le SNETAA-FO déplore que ces informations arrivent si tardivement, ce qui ne manque pas de mettre nombre de nos collègues dans des situations très inconfortables et génère une nouvelle fois beaucoup de stress dans le quotidien des PLP.
Le calcul de la moyenne générale pour les quatre épreuves ponctuelles
- Les deux notes les plus élevées sont affectées du coefficient de l’épreuve correspondante ;
- pour les deux autres épreuves, la note résultant de la moyenne pondérée des deux notes les plus élevées est retenue. Elle est affectée du coefficient de chacune de ces deux épreuves.
- français, coef. 2,5 note initiale : 14
- histoire-géographie et enseignement moral et civique, coef. 2,5 note initiale : 8
- prévention santé environnement, coef. 1 note initiale : 12
- économie droit et économie-gestion, coef. 1 note initiale : 11.
Moyenne pondérée de ces notes : (14×2,5 + 12×1) / (2,5 + 1) = 13,43
La mesure s’applique ainsi : les notes d’histoire-géographie et enseignement moral et civique et d’économie droit et économie-gestion sont remplacées par la moyenne pondérée de 13,43 pour le calcul de la moyenne générale.
Ainsi seront retenues pour le calcul de la moyenne générale…
- français coef. 2,5 note utilisée : 14
- histoire-géographie et enseignement moral et civique coef. 2,5 note reportée : 13,43
- prévention santé environnement coef. 1 note utilisée : 12
- économie droit et économie-gestion coef. 1 note reportée : 13,43.
En cas de demande de conservation de notes aux sessions ultérieures, les notes initialement obtenues : 14, 8, 12, 11 seront prises en compte.
gRENELLE DE L'EDUCATION : LES 12 ENGAGEMENTS
LA LIBERTEE DEVOREE !
Le SNETAA-FO est très ému par la tragédie qui a frappé notre pays.
Nous exprimons notre profonde tristesse et apportons notre soutien à sa famille, ses proches et ses collègues.
Dans un pays comme la France, nul n’a le droit de remettre en question les principes fondamentaux de liberté d’expression, de liberté pédagogique, de laïcité.
L’École de la République doit rester un sanctuaire. Nous ne devons permettre à quiconque de remettre en question les principes qui président à son existence.
Le SNETAA-FO défend sans aucune condition l’École qui instruit, qui cultive, qui forme les citoyens libres en conscience. Nous nous sentons tous meurtris et apportons notre solidarité entière à toute la communauté éducative.
COMMUNIQUE INTERSYNDICAL
Face à l’impréparation du ministère, il faut défendre la santé des personnels
et des élèves
Télécharger le communiqué...
BILAN DE RENTREE 2020
Après une semaine "sur le terrain", nous vous adressons un questionnaire "bilan" pour nous faire part de vos impressions et de votre vécu. Vous pouvez compléter ce questionnaire en ligne avec le lien ci-dessous.
N'hésitez pas à faire suivre ce questionnaire à vos collègues.
LE BILLET D'HUMEUR DU SNETAA-FO
Dites-nous ce dont vous avez besoin,
on vous expliquera comment vous en passer
Coluche
Plus l’épidémie progresse, plus les maires, les préfets, l’ARS durcissent les mesures sanitaires ….. mais plus l’Éducation Nationale allège son protocole sanitaire. Cherchez l’erreur !!!
De 54 pages en juin, le protocole est passé à 7 pages en septembre, 4 m² par élève en juin, plus rien maintenant. « Quarantaine » de 14 jours ; aujourd’hui 7 jours suffisent …. et encore sous certaines conditions (malade ou cas contact à risque) sinon on met un masque et on va travailler…. On ferme une classe si 1 élève est contaminé en début d’année scolaire, aujourd’hui il en faut 3 (et pas de la même famille) pour la fermeture d’une classe.
Le postulat de départ étant posé « tous les élèves portent un masque en permanence » la classe n’est pas considérée comme réservoir de « cas contacts ». Il ne reste plus comme « cas contacts » possibles que les situations où l’on ne porte pas le masque :
- Repas au self
- Cours d’’EPS
- Internat.
Donc pas de crainte, vous ne serez jamais « cas contact » car vous portez toujours le masque et vous ne prenez pas vos repas avec vos élèves, vous ne partagez pas leur chambre, vous ne faites pas de sport avec eux… Depuis combien de temps n’ont-ils pas vu d’élèves ceux qui écrivent des protocoles ? Ils ne vont jamais dans la rue ? On entend en permanence des remarques sur le mauvais port du masque. Dans les salles de classes c’est la même chose : on est obligé de rappeler sans cesse les élèves à l’ordre.
On se souvient de la valse-hésitation sur les masques : complètement inutiles au printemps, indispensables à l’automne. Il est difficile de s’y retrouver et le doute n’est pas loin.
Les dernières annonces du gouvernement n’ont pas levé ces doutes. Savons-nous vraiment contenir cette maladie ? Ces nouveaux protocoles successifs et chaque fois allégés pourraient le laisser penser. Pourtant les communications du personnel médical ne sont pas rassurantes.
Les bars ferment totalement ; à 22 heures ; à 23 heures…. tout dépend de l’endroit où ils se trouvent. La jauge des rassemblements sportifs, culturels… passe de 5000 à 1000 personnes. Qu’en est-il des établissements scolaires de plus de 1000 personnes (élèves et personnels) ?
On a l’impression que les établissements scolaires doivent rester ouverts « quoi qu’il en coûte ».
Les enseignants ne sont pas sereins avec la sensation que ni eux ni leurs élèves ne sont en sécurité. Ils ont l’impression qu’il règne une certaine opacité si ce n’est une absence complète de communication dans leurs établissements sur la gestion des cas déclarés positifs.
L’arrivée de l‘hiver va compliquer l’application d’un protocole déjà allégé (aération, identification des cas Covid….).
Le SNETAA-FO dénonce les conditions de travail dégradées et s’interroge sur la gestion de la crise sanitaire au sein de l’Éducation Nationale.
Si vous rencontrez des problèmes dans votre établissement (problèmes avec votre hiérarchie, problèmes sanitaires, problèmes d’organisation…) contactez sans hésitation le SNETAA FO. La sécurité sanitaire reste toujours la priorité absolue
L’équipe du SNETAA FO de l’Académie de Toulouse.
Télécharger le billet d'humeur...
LE MASQUE ET LES PLUMES
C’est la rentrée ! Il n’échappe à personne (sauf peut-être à un apprenti "accrobranchiste"ou à moins d'être assourdi par le moteur d'un jetski) que le contexte est loin d'être normal.
Avec un protocole sanitaire réduit comme peau de chagrin et le miracle de la réduction de la liste des personnels vulnérables susceptibles de contracter des formes graves de la COVID 19 (dernier miracle du 29 août !), des questions se posent, en particulier celle de la responsabilité des enseignants et CPE si des élèves ou des collègues contractent une infection par le virus. Rappelons que dans l’exercice de leur fonction, les enseignants sont responsables civilement et pénalement selon les gravités et les types de fautes commises. Au niveau Civil, l’Etat se substitue à l’agent et assume les dommages et intérêts, alors qu'au Pénal la mise en cause est individuelle.
Il serait certes difficile d'établir la preuve, surtout pour un cas isolé, d’une infection contractée à l’école et non dans un autre lieu. C’est peut-êtrela raison de la sérénité affichée par notre hiérarchie. Notons que le caractère volontaire de la prise de risque ne pourrait incomber à l’agent qui n’est pas décisionnaire de l’organisation scolaire.
Mais devant cette situation, il est prudent de bien prendre en compte les conseils suivants pour ne pas engager sa responsabilité pénale :
- rester dans le cadre de sa fonction, éviter de participer à des activités qui ne sont pas définies statutairement et/ou réglementairement ;
- suivre strictement les consignes sanitaires ;
- refuser de faire cours après avoir constaté que les mesures sanitaires mises en place sont trop difficiles à faire respecter et/ou insuffisantes pour garantir la sécurité (Ex: les élèves refusant de porter un masque correctement...).Sortir du cadre fonctionnel pourrait constituer, selon certains avocats, une "faute d’imprudence, de négligence ou un manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement" (infraction involontaire) telle que visée à l’article 121-3 du Code Pénal".
Soyons donc très vigilants. Face au manque de rigueur manifeste du Protocole Sanitaire actuel, il est impératif de se couvrir dès que la situation l'exige : pour tout défaut constaté, il faudra d’urgence alerter la hiérarchie par écrit.
Il est important de rappeler ici l’existence obligatoire d’un registre de santé et de sécurité au travail (RSST) à utiliser sans modération !
Dans tous les cas où vous constaterez un dysfonctionnement, n’hésitez pas à contacter le SNETAA Toulouse (avec copie de l’alerte sur le registre SST) pour que nous puissions saisir le Rectorat.
CRISE SANITAIRE eNQUETE DU SNETAA-FO
BILLET D'HUMEUR DU SNETAA-FO : MAI 2020
Billet d’humeur du SNETAA Toulouse
Pour « simplifier » les choses un protocole sanitaire a été mis en place ; et quel protocole ! 52 pages de recommandations. Les collectivités territoriales, les chefs d’établissement constatent que ce protocole est inapplicable. Ils découvrent que les établissements scolaires sont dans un état tel qu'il est impossible de mettre en place des consignes sanitaires simples. Les toilettes sont délabrées. Les salles de classes dans lesquelles on entasse les élèves (dans des groupes de plus en plus nombreux) et les enseignants sont trop petites. Les sas d’entrée sont de véritables goulets d'étranglement entraînant des embouteillages à l’entrée des lycées. Les selfs dans lesquels il faut manger en 15 minutes chrono ne permettent pas de prendre un repas dans des conditions décentes. Les chambres des internats sont trop petites…. On a bien mis un peu de peinture par ci par là, de beaux panneaux. De l’extérieur ils sont beaux nos établissements mais à l’intérieur c’est autre chose.
Où étaient-ils tous ceux qui découvrent cette réalité que les enseignants dénoncent depuis des années ? On a laissé (ils ont laissé) les bâtiments se détériorer, les conditions de travail se dégrader. On ne peut maintenant que constater que nous ne serons pas en mesure d’accueillir tous les jeunes en âge d’être scolarisés en juin pas plus qu’en septembre.
Dans ce chaos, certains croient qu’une reprise en juin sera possible. Mais où ? Pour qui ? Par qui ?
Des chefs d’établissement zélés fixent les règles du jeu. Tout le monde doit rentrer dans le rang. Ils exercent une pression sur les enseignants alors que nous sommes tous éprouvés par le confinement et épuisés par la continuité pédagogique. Beaucoup ont l’impression que pendant ces deux mois nous nous sommes reposés, nous avons pu nous consacrer à nos loisirs…. À partir de juin on applique les emplois du temps tels qu’ils étaient avant le confinement. Avec des élèves ou pas, peu importe, les professeurs doivent être là ! Réunion de prérentrée, bilan de continuité pédagogique, conseils de classe, conseil d’enseignement…. Tout est programmé. Il risque d’y avoir plus de professeurs que d’élèves dans les établissements.
On entend « droit de retrait », « préavis de grève » … Ce n’est pas de cela que nous avons besoin. On ne peut pas laisser la reprise (ou la non reprise) à l’appréciation d’un chef d’établissement, d’un DASEN, d’un Recteur, d’un élu local, et laisser les enseignants seuls devant un choix qu’ils ne souhaitent pas faire. S’ils sont dans un établissement où la reprise est imposée à tous, il ne leur restera qu’un droit de retrait qui peut être contesté ou une grève d’un mois (à cause de l’arrêt Omont) avec perte de salaire. Il faut que comme pour les élèves le Ministre annonce que cette reprise (si reprise il y a) doit se faire pour les professeurs et les personnels de l'éducation sous la forme du volontariat.
LeBO du 7 mai 2020 fixe le cadre d’accueil des élèves lors de la réouverture des établissements scolaires. Il ne faut pas hésiter à l’utiliser pour montrer aux chefs d’établissement l’absurdité d’exiger la présence de tous les enseignants dans les établissements : « La lutte contre les inégalités, (…), commande de poursuivre et de renforcer la continuité pédagogique pour tous les élèves. (…) : à la maison avec la poursuite de l'enseignement à distance » (…) « L'enseignement à distance pour les élèves restés chez eux est assuré par les professeurs qui sont aussi à domicile ».
Nous saurons seulement pendant la semaine du 25 mai si la reprise aura lieu le 2 juin. Est-il nécessaire de prévoir tout ce que l’on pourra faire « si » ?
Nous espérons tous sortir du confinement. Nous voulons retrouver une vie sociale et nous avons besoin d’un avenir qui nous fait rêver. Celui qui se profile ne nous enchante pas. Le déconfinement nous effraie : rien ne sera comme avant le 16 mars. La priorité est toujours et encore à la santé. Il faut construire une nouvelle façon de vivre pour une période dont on ne connaît pas la durée. Nous avons à nous habituer à cette idée de « liberté conditionnelle » avant de penser à l’organisation de notre travail.
Si vous rencontrez des problèmes lors de la mise en place de la reprise des cours dans votre établissement (problèmes avec votre hiérarchie, problèmes sanitaires, problèmes d’organisation…) contactez sans hésitation le SNETAA FO. La sécurité sanitaire est toujours la priorité absolue.
« Généralement, les gens qui savent peu parlent beaucoup, et les gens savent beaucoup parlent peu. »
Jean-Jacques Rousseau
L’équipe du SNETAA FO de l’Académie de Toulouse.
Pour information :Décret n° 2020-521 du 5 mai 2020 définissant les critères permettant d'identifier les salariés vulnérables.
BILLET D'HUMEUR : dECONFINEMENT OU DECONFITURE
On va r'prendre les tranchées,
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
La Chanson de Craonne
Le gouvernement s’occupe des établissements scolaires !
À cette date, bars et restaurants seront fermés : pas les restaurants scolaires ?
Tous les lieux de culture seront fermés : pas les classes ?
Avant le confinement généralisé il avait été prévu de fermer les établissements scolaires au constat qu’il serait impossible de faire respecter les gestes barrières à nos élèves et a fortiori aux plus jeunes enfants. Cela serait donc différent au mois de mai ?
Des questions se posent :
- Comment viennent les élèves ? Entassés dans des transports en commun ?
- Où et comment prennent-ils leurs repas ? Dans les restaurants scolaires où la distance est impossible à mettre en place ?
- Comment se déroule la classe ? Aucune salle de classe ne permet d’établir des distances d’un mètre entre les élèves. Le professeur peut-il contrôler le travail sans s’approcher ? Faudra-t-il revenir au cours magistral ?
- Beaucoup d’établissements, et en particulier les écoles ne possèdent ni lavabo ni distributeur de savon, dans d’autres les toilettes sont fermées pour vandalisme. Permettent-ils aux élèves d’appliquer les gestes barrière et en particulier le lavage fréquent des mains ?
- Les professeurs doivent-ils exercer avec un masque ?
- À partir de quel âge les sujets sont-ils considérés à risque ? Tient-on compte de l’état de santé et de l’âge des professeurs ?
Oui il faudrait réduire la fracture sociale, mais que l’on ne nous donne pas cet argument à l’heure où l’on a surtout la sensation que le MEDEF veut remettre les ouvriers au travail et qu’il faut bien que quelqu’un s’occupe des enfants ; bien sûr pas l’autre parent, lui aussi ouvrier ou petit employé qui ne peut pratiquer le télétravail. Le fait que les étudiants ne soient pas concernés par cette reprise (ils ne reprendront qu’en septembre puisqu’eux n’ont pas besoin des parents pour être gardés) accentue cette sensation.
Il est évident qu’il faut éviter une démobilisation des élèves, n’y avons-nous pas travaillé lors de ce premier mois de confinement ?
Ne serait-il pas plus raisonnable et sain de continuer sur cette lancée en veillant à tenter de rattraper ceux qui nous ont perdus et en préparant la prochaine rentrée scolaire ?
Est-il utile de rappeler que le premier mort Français de l’épidémie était un enseignant ?
Pour reprendre la chanson citée en début : C'est au lycée, Qu'on doit laisser sa peau Car nous sommes tous condamnés C'est nous les sacrifiés !
Le SNETAA-Toulouse est scandalisé par les annonces faites hier et affirme son opposition à une réouverture des établissements le 11 mai alors que nombre de lieux publics restent fermés dans un but sanitaire. Il exige la protection des employés de l’éducation nationale et des élèves.
Pr Jérôme Salomon
Directeur général de la Santé
14 mars 2020
COVID-19 : BILLET D'HUMEUR DU SNETAA-FO
“Le verbe lire ne supporte pas l'impératif. Aversion qu'il partage
avec quelques autres : le verbe "aimer"... le verbe "rêver"...”
Daniel Pennac / Comme un roman
Vous avez été nombreux à nous alerter en fin de semaine dernière, le week-end ainsi que durant toute semaine pour protester contre les injonctions contradictoires que vous avez subies. Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons fait le choix de ne pas crier notre évident attachement aux statuts comme certains ou, pire encore, à prendre le relais de l’administration pour vous expliquer comment devenir des super profs virtuels ! Nous nous sommes juste efforcés d’être efficaces.
Oui, bien entendu :
- Les premières décisions du Ministre Blanquer ont été irresponsables en déclarant qu’il n’était pas question de fermer toutes les écoles ;
- Le transfert de la gestion de crise, après la fermeture (tardive) des écoles, à des chefs d’Etablissement qui, nombreux, par zèle, ont tout de suite tenté d’imposer des "réunions Théodule" juste pour donner l’impression qu’ils tenaient leurs troupes, est une preuve de mépris pour la santé du (petit) personnel ;
- La communication du Recteur (comme tous les Recteurs visiblement) qui demande à demi-mots de travailler la nuit pour fluidifier les serveurs est inacceptable au point que même certains chefs d’établissement n’ont pas cru correct de communiquer les plannings de connexions à privilégier ;
- Les décisions ont toujours un train de retard parce que les idéologies néolibérales n’ont pas encore compris que la vie est ailleurs quand la mort rôde ;
- ...
Toulouse a connu dans un passé proche la catastrophe d’AZF. Qui aurait à cette époque, le jour de l’explosion, osé demandé de penser en priorité au Télétravail ? Nous sommes dans une explosion invisible, inodore, silencieuse mais bien plus mortelle ! C’est inacceptable et nous faisons part à toutes les instances de notre opposition à cette priorisation irresponsable. De plus, à l’impossible, nul n’est tenu et, pour prolonger la citation de Daniel Pennac citée plus haut, nous pouvons y rajouter sans hésiter le verbe "éduquer" ! Aussi, nous vous demandons de ne jamais culpabiliser sur ce qui ne marchera pas. Personne ne saura, par-delà l’injure faite aux personnels en ne respectant pas leur sécurité au départ, oser y rajouter par la suite l’infamie des reproches : les sourds et les incompétents ne sont pas les enseignants, les soignants, les pompiers, les fonctionnaires…Restons optimistes, prenons soin de nous et de nos proches, soyons solidaires, évitons les polémiques stériles sur la taille du seau d’eau pendant que le bateau prend l’eau, soyons les plus efficaces possibles en fonction de ce qui reste possible, faisons république, RESTONS CHEZ NOUS ; nous garderons juste en mémoire que "c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens".
En cas d’autoritarisme, n’hésitez pas à contacter le SNETAA FO pour remettre la priorité sanitaire au milieu de l’urgence.
L’équipe du SNETAA FO de l’Académie de Toulouse.
P.S. : nous assurons une permanence durant la crise sanitaire et n’hésitez pas à nous envoyer un mail à contact@snetaatoulouse.fr en laissant vos coordonnées téléphoniques. Nous vous répondrons ou nous vous rappellerons très rapidement.
INFORMATIONS CORONAVIRUS
En l’absence de tout cadrage national, en l’absence de garanties sur la protection due aux agents, nous invitons les personnels à ne se rendre sur leur lieu de travail que sur la base du volontariat. Le ministre l’a dit : « Une personne qui n’est pas volontaire ne doit pas venir », notamment « si elle n’est pas à l’aise psychologiquement avec cette situation »." Nous défendons donc partout le droit de ne pas se rendre sur leur lieu de travail pour nos collègues qui ne sont pas volontaires.